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Le coronavirus et ses répercussions

il y a 4 ans

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Il est désigné comme un « choc exogène », c’est-à-dire un événement non prévu par les modèles de prévision qui a des effets de grande portée. Comme un galet qui tomberait dans un étang, l’impact initial peut être faible, mais les ondes se propagent largement. Le coronavirus est justement un de ces événements. On s’aperçoit comment une difficulté locale est devenue mondiale, touchant même la plus grande entreprise du monde.

Le virus est d’abord apparu dans la province de Hubei en Chine à la fin de l’année dernière. En l'espace de quelques semaines, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’avait déclaré urgence sanitaire internationale. Malgré les efforts mis en place pour le contenir tout au long du mois dernier, le virus s’est propagé à travers l’Asie, le Moyen-Orient, l’Europe et dans les Amériques. L’OMS envisage de déclarer le coronavirus pandémie mondiale.

Les retombées se sont également intensifiées. Le choc initial subi par l'économie chinoise a entraîné une réduction des prévisions de croissance du PIB de 6 à 5 % pour cette année. Des restrictions de voyage vers et à partir de la Chine ont été mises en place et les cours du pétrole se sont effondrés parallèlement à la demande de carburant. Les cours des métaux industriels comme le cuivre ont également baissé, dans la mesure où la Chine est l’un des principaux acheteurs mondiaux.

L’onde de choc s’est propagée aux composants industriels. Hubei fournit des pièces pour des produits finis allant de l’électronique à la santé et du secteur automobile à l’aéronautique. Comme ses usines fonctionnent en forte sous-capacité, les chaînes d’approvisionnement sont coupées, ce qui entraîne des perturbations des chaînes de montage dans le monde entier. L'avertissement du géant de la technologie Apple concernant les résultats a été lancé en raison d'une pénurie de composants pour l’iPhone.

Dans un premier temps, les marchés actions ont réagi de manière mesurée, en espérant que les banques centrales interviendraient. Toutefois, les banques centrales ne peuvent que doper la demande et sont impuissantes lorsque les chaînes d’approvisionnement se grippent. Les marchés actions mondiaux sont retombés dans le rouge à mesure que les répercussions du coronavirus se sont amplifiées.

Il reste toujours les valeurs refuges. Les investisseurs se tournent vers les actions défensives comme la santé ou les services aux collectivités ainsi que vers les obligations d’État ou l’or. Même des devises comme le dollar US et le franc suisse sont recherchées. Mais exceptionnellement, en raison de la forte dépendance de l'économie à l'égard des composants provenant de Chine, le yen japonais ne figure pas sur la liste de recommandations à l’achat.

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