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The Monthly Review: Les « stories » du mois de mars

il y a un an
Pas de solution miracle

Pas de solution miracle

Face aux pressions croissantes pesant sur le secteur bancaire des deux côtés de l’Atlantique, les banques centrales se sont retrouvées dans une position délicate. Malgré des niveaux d’inflation élevés qui nécessitaient une politique monétaire plus stricte, ces dernières ont été contraintes d’accroître les liquidités pour garantir la stabilité financière et rassurer les marchés. Il est dit de la Réserve fédérale américaine (Fed) qu’elle devait jouer les rôles « à la fois du gendarme et du pompier ». Le président de la Fed, Jay Powell s’est maintenu prudemment sur la ligne de crête, d’une part, en relevant les taux pour contrôler l’inflation, et d’autre part, en offrant la garantie que le système bancaire américain était à la fois solide et résilient.

L’objectif de « Zéro émission » remis en question

L’objectif de « Zéro émission » remis en question

La Commission européenne (CE) a convenu d’une exemption à la législation interdisant la vente de moteurs thermiques après 2035. Cette décision fait suite aux objections de l’Allemagne, où la production automobile représente une part importante de l’industrie manufacturière, et qui pourrait perdre jusqu’à 40 % des emplois dans ce secteur en cas d’adoption de la législation. La CE autorisera désormais les moteurs qui fonctionnent uniquement avec des carburants de synthèse (e-carburants), considérés comme neutres en carbone. Toutefois, la technologie des e-carburants est coûteuse et toujours en cours de développement. La France et la Suède se sont élevées contre cette décision, qui pourrait constituer un revers important dans le virage vers le « tout-électrique ».

Les valeurs technologiques retrouvent les sommets

Les valeurs technologiques retrouvent les sommets

Le secteur technologique a retrouvé sa position dominante sur les marchés actions américains et représente près de 30 % du S&P 500. Apple et Microsoft représentent à elles seules plus de 13 % de l’indice. Ce rebond s’inscrit dans le sillage d’une année 2022 difficile, marquée par une chute des cours et par la dégradation des perspectives de valorisations de certaines valeurs technologiques rendues moins attrayantes par la hausse des taux d’intérêt. Pour autant, tout ne va pas pour le mieux dans le secteur. Même si elle a fièrement annoncé que ses avatars posséderont désormais des jambes dans le métavers, Meta Platforms a publié un « manifeste » de rentabilité, après le plongeon de son chiffre d’affaires l’année dernière et l’explosion des coûts de R&D.

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