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L’une des raisons principales de cette approche est que, dans la plupart des pays du monde, les économies bénéficient d’innovations techniques qui participent à l’augmentation de leur productivité, ce qui, associé à l’accroissement de la population mondiale et de la demande de biens, permet aux entreprises de vendre plus de produits et de gagner plus d’argent. Le cours des actions d’une entreprise reflète ce que les investisseurs pensent être la valeur à un instant T de l’ensemble de ses flux de trésorerie futurs. À long terme, les entreprises prospères continueront à générer des niveaux de trésorerie plus élevés, et le prix que les investisseurs seront prêts à payer pour détenir une participation dans ces entreprises évoluera en conséquence. En retour, comme les marchés boursiers sont composés de certaines des entreprises les plus performantes et les plus efficaces, ils peuvent réagir en gagnant de la valeur.
L’intérêt composé est la huitième merveille du monde. Celui qui le comprend, s’enrichit. Celui qui ne le comprend pas, le paie. Attribué à Albert Einstein
Au début du 20e siècle, le marché boursier américain est devenu la principale place financière du monde, dépassant par là même le Royaume-Uni qui détenait jusqu’alors ce titre. Entre 1900 et 2022, l’indice de référence S&P 500 a augmenté de 9,8 % par an et les « rendements réels », qui prennent en compte l’inflation, d’environ 6,6 % par an. Sur une base annuelle, ces rendements sont solides, en particulier compte tenu des nombreuses crises géopolitiques et financières qui ont jalonné la période, notamment deux guerres mondiales. Dans le même laps de temps, les rendements réels annualisés mondiaux hors États-Unis ont atteint 4,5 %. En comparaison, les rendements annuels comparables des obligations américaines n’étaient que de 2 % et même un peu moins dans le reste du monde.
Source : Morningstar, données du 31 décembre 1989 au 30 juin 2023. Euro. Rebasé sur 1000. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Il convient de rappeler que de nouvelles sociétés entrent et sortent régulièrement du S&P 500 et d’autres indices boursiers. On parle alors de « rééquilibrage ». Dans le cas du S&P 500, cette opération a lieu tous les trimestres. Les critères d’inclusion de cet indice comprennent une capitalisation boursière d’au moins 8,2 milliards $ et un résultat positif au cours du dernier trimestre. La somme de ces résultats au cours des quatre trimestres précédents doit également être positive. Le respect de ces critères ne garantit pas l’inclusion dans l’indice, mais plus la capitalisation boursière d’une entreprise est importante, plus les chances d’adhésion sont grandes.